L’Histoire de l’Ascenseur – Partie VI

L’Histoire de l’Ascenseur – Partie VI

janvier 24, 2018

En 1900, l’Exposition Universelle de Paris a de nouveau lieu au pied de la Tour Eiffel. Ce fut la plus importante exposition, organisée en Europe.
– Seeberger, en partenariat avec Otis, a présenté le premier escalator. Ce qui a permis d’accélérer le développement du métro parisien, doté alors de 23 stations, dont l’une dessert la foire.
– Un brevet concernant le câblage de la suspension en 1:1 pour une machine Gearless à été attribué à C. W. Baldwin.
– Dans le bâtiment “Merchants’ Loan Building”, à Chicago, les ascenseurs Fraser sont installés sur 12 étages. Ils sont conçus avec un système de câblage élaboré.

En 1901, le premier ascenseur électrique d’Otis (une machine à tambour) est importé par la société japonaise Takata Import Co. Il est installé au Japon dans le Nihon Seimei Building. Il est maintenant dans le Musée national de Tokyo.

En 1902, Otis installe ses premiers ascenseurs “haute vitesse” dans des gratte-ciels.

En 1904, Otis présente une gamme de machines Gearless.
Pendant ce temps, Joseph Richmond / Carey présente en Angleterre la première manoeuvre automatique du genre « appuyez sur le bouton ».

En 1906, G. Falconi établit son entreprise d’ascenseurs à Milan.

De 1906 à 1907, Sprague et Otis associés vendent 170 ascenseurs pour le métro de Londres. Ils pouvaient transporter 70 personnes.

En 1907, la première commande collective à bouton-poussoir est installée par Otis.

Le 10 juillet 1913 est apparu le premier décret «ascenseur», relatif au Code du Travail.

En 1914, la première réglementation «ascenseur» est appliquée à Boston.

En 1916, Otis fait l’achat de R. Waygood, qui se nommera par la suite, Waygood-Otis.

En 1918, la ville de New York adopte ses premières règles “ascenseurs”.
Ce document est composé de 16 pages. Par exemple, nous y trouvons un limitation de vitesse concernant la course de l’ascenseur (3,55 m/s ou 700 fpm “pied/minute”).

En 1922, Edison propose le courant triphasé à la place du diphasé.

En 1925, Otis invente un système automatique, permettant la bonne répartition des appels et le contrôle de la vitesse de l’ascenseur. Il permet d’arrêter avec précision des cabines d’ascenseur à 4,00 m/s, grâce à l’appui de l’usager sur un bouton.

En 1926, Haughton développe la porte de cabine automatique (brevetée en 1929).
Le premier parking automatique est alors installé à Chicago.

En 1929, la première machine Gearless Japonaise est installée dans la Mitsui bank (vitesse = 500 fpm soit 2,54 m/s).

En 1931, la réglementation ascenseur de la ville de New York est révisée. Désormais, les 67 ascenseurs de l’Empire State Building peuvent atteindre une vitesse 1000 fpm (soit 5,08 m/s).

En 1947, Otis et Stigler fusionnent pour former Stigler-Otis.

En 1948, Schindler entre sur le marché italien avec un bureau à Gênes.

En 1950 est présenté la gestion de plusieurs cabines dans la même batterie ainsi qu’un contrôle d’ouverture automatiques des portes.

En 1956, un ascenseur se déplaçant à la vitesse de 6,0 m/s est présenté à la foire de Hanover. Il fut le plus rapide en Europe à ce moment.

En 1961, Leo Port propose le premier système de gestion des cabines par anticipation.

En 1967, la « Moscow TV Tower » devient la plus haute tour du monde avec une hauteur habitable de 350 mètres et un point culminant à 540 mètres. Elle est alors équipé de 4 ascenseurs.

En 1970, un britannique de l’Université de Manchester présente un algorithme. Il permet l’attribution de la cabine à chaque étage, en fonction des appels palier.

En 1975, c’est l’arrivée du microprocesseur dans les armoires de manoeuvre.

En 1976, Otis devient une filiale du groupe UTC.

En 1950, Otis lance le premier ascenseur sans opérateur, dans l’immeuble de l'”Atlantic Refining Company “, à Dallas.

En 1979, Otis lance l’Elevonic TM 101.

De 1900 à 1950, l’introduction sur le réseau électrique du courant triphasé à 50 hertz généralise l’utilisation de moteur alternatif. Cependant, si à faible vitesse, la précision d’arrêt de l’appareil est très acceptable, à grande vitesse, elle devient désastreuse.

Dès leur apparition, les moteurs alternatifs à deux vitesses vont être utilisés. La petite vitesse, généralement égale au quart de la grande, permettra à la cabine de s’approcher du niveau plus lentement, pour un arrêt plus précis.

La hauteur des immeubles implique le besoin d’avoir des ascenseurs plus rapides. Pour cela, nous voyons réapparaître le moteur à courant continu.
Même si il est plus onéreux, il a l’avantage de délivrer une vitesse proportionnelle à la tension appliquée à ses bornes.
Bien entendu, cela soulève un nouveau problème. À partir du réseau électrique triphasé, comment est il possible de produire une puissance électrique (alimentée par une tension variable) suffisante pour entraîner un ascenseur ?
Le système Ward-Léonard voit enfin le jour et va résoudre ce problème.

L’ascenseur à vitesse régulée est enfin né !

Dans deux semaines, nous parlerons plus en détail de la technologie Gearless à traction électrique.

L’Équipe Ascenseurs Online, en partenariat avec Michel CHALAUX.

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